O.P.A.K., James Deano - Je l'espérais tant paroles de (lyrics)

Ça te tient à cœur, ça nous tient à cœur

En étant ado, on se crée des projets
Mais en grandissant, faut trouver le trajet
En marquant mes premiers pas dans l’outrage
J’ai compris aisément, au plus tu prévois
Au moins ça se passe comme tu l’avais prévu
Privé de mes rêves
Chaque jour j’fais mes preuves
Et par la force des choses
Rattachées aux sentiments simples
Et il y a que ça de vrai, il me semble
Comme l’amitié, fuck les hypocrites
J’ai pas dû philosopher comme Hippocrate
Puis je tiens à ma famille
Dans le fond c’est logique
Même si dispersée à travers la Belgique
Ensuite je voudrai une femme unique et fidèle
Surtout qu’en aucun cas je ne me méfie d’elle
J’engendrerai Baby L’AB
Et afin d’éviter un maximum de bêtise
J’attendrai de gagner suffisamment
Bien ma vie
Ça fait partie de mes vœux j’avoue
J’voudrais subvenir aux besoins de
Cette future famille

Ça te tient à cœur, ça te tient à cœur
Ça vous tient à cœur, ça nous tient à cœur
Ça me tient à cœur et c’est pour
Ça que j’en parle dans mes chansons
Qui fait kiffer ma vision des choses

Mon frère
J’suis large en écriture et encore
Plus dans mes vers ouvert à tout
Heureux dans le rap je persévère
J’espère revoir les miens jusqu’à la
Fin comme à l’époque
S’ils frappent à ma porte c’est le sourire
Aux lèvres que je leur ouvrirai, mon pote
J’espère qu’attend une ascension pour
Eux au top
Mais le temps nous fais des coups de pute
Garde ton regard fixer au but
C’est pas parce qu’on porte nos frocs
Bas qu’on vise moins haut
J’ai une force dans la vie
J’crois aux autres en mes idéaux
J’en ai plein peut être trop mais
Tu sais qu’il en faut
Et certains seront du doigt effleuré
J’ai rêvé de ma progéniture
J’vis toujours Carpe Diem mais va
La pensée vers le futur c'est sûr
Comme tout c’est au cœur que ça me tient
De voir la paix envahir
La totalité des continents
Une utopie que je ne contemple
Pleurer jamais
Même le jour ou l’incontinence
M’aura frappé ce
Fait est d’ores et déjà établi
Combien tueront pour qu’on épargne leur vie
Combien de femmes violées de sac
Arraché sur le parvis
L’existence est chienne dise certains
Je ne crois pas même si des
Fois elle est dure c’est certain

Il y a tellement de choses sur
Cette terre qui me font rêver
Tellement de proses positives que
Je pourrai créer
Mais ce qui m’importe c’est d’arriver
À réveiller les masses
Au lieu de les voir s’faire berner
Par ceux que j’appelle les voraces
J’aimerais tant pouvoir offrir au gens
L’amour la paix la joie et l’argent
Les éloigner le plus possible de
Tout ce qui s’passe d’affligeant
Au lieu de les voir vivre dans
La peur à cause des négligences
Mais ce que j’voudrais surtout
C’est désarçonner la démence
Pour qu’un peu partout dans nos
Mémoires s’efface la déchéance
Enfin tout comme mes gars
J’désirerai tant connaître l’amour
J’briserai les pierres les plus dures pour
Qu’il éclate au grand jour
Mais c’est si facile à dire
Et si difficile de l’avoir
Que je préférerai qu’il n’existe pas
Pour avoir plus de confiance
Et surtout moins de douleurs, moins
De peine, moins de malheurs, moins de gênes
Comme trop de couples en rencontrent trop
Souvent dans cette vie chienne
En conclusion j’espère que l’humanité
Cessera de se perdre
Pour que la rage que je renferme s’apaise
Et que mes rêves se réalisent
Pour que les pages de cette époque se
Ferment et que le bonheur se généralise
Et que le bonheur se généralise

Il s’fut un temps où j’voulais être grand
Fumé des clopes et faire le bandit
Sortir en boite avec les potes
Allez jouer les excentriques
Mais j’étais bête et innocent comme
Bambi et bouillant comme l’incendie
J’étais capable de triper de
Jouer sans billes
Ma vie s’est compliqué après c’est vrai
L’adolescence et ses pulsions
Rebelles m’ont poussé
Vers l’échec j’ai rien su faire
Mec, comme pas mal de gamins
On me virait des écoles un peu plus loin
J’ai rencontré le spliff et l’alcool
La fête, les filles, le vol, les flics
Les scarlas puis les bagarres ça
Me faisait paniquer mais j’kiffais
Au centre y’avait les grand
S y’avait les caïds et leur bandas
Ces gars manquaient pas de cran
Ils étaient dingues moi j’étais down avec ça
Aujourd’hui j’ai des regrets parce
Que je suis perdu parce que j’ai rien et que
Pour avoir de la tune, ben c’est hyper dur
Maintenant je cherche la vertu
Le galèrage me perturbe
Il faut absolument que je bouge d’ici
J’ai besoin de la verdure
J’ai consumé ma jeunesse en un rien
De temps mais j’ai bien kiffé
À présent le plus important pour
Ma part c’est d’aller kicker
Le mic, de partager l’instru avec Opak
Je n’veux pas d’un estomac tout troué
Comme ma paire de Nike écrouée
Malheureux parfois quand je pense que
Mon père est parti
J’ai l’impression d’avoir trouvé la foi
Depuis mon cœur s’éparpille
Frère, un jour tes rêves
S’évanouissent un par un
Personne n’est quelqu’un d’indispensable
Même pas le derniers des parrains
Sur Terre on est blindé
Et si je devais partir
Ça n’empêcherait pas le monde de tourner
De profiter de sa journée
Un accident biologique étrange comme
Disait Brel c’est passé
L’homme est conscient de sa conscience c’est
Pour ça qu’il est cruel
J’ai cru qu’elle m’apporterait le
Bonheur don't j’avais besoin
Mais nada, wello, guesa
Rien elle m’a laissé en chien
J’lui en veux pas
Elle me procure beaucoup d’amour
Et de plaisir
Merci à tous mes proches parce que c’est
Pour eux que mes couplets vibrent

J’veux qu’elle sache que je l’aime
Qu’elle est tout ce qui me raisonne
Qu’elle a pu chasser mes gênes et
Que mes plaies se résorbent
Hé, à écarter les nuages de mon ciel
Elle est ma seule certitude dans mon désordre
Mon père est parti à Naples
Et mes sœurs y vivent
Dites aux distances que j’ai la haine
Sur elles depuis tout petit
Dites à mes larmes que j’en
Ai marre de leur étouffement
J’ai voulu marcher droit mais
Hard étaient les tournants
Ma vie s’est crashée dans les murs
Là j’suis plus dur et
J’viens décapiter ma tourmente
Frère, ce vent j’vais l’faire tourner
Ici tout a un terme mec
C’est bientôt ma fournée
Encore imberbe, j’ai tout à apprendre
Et dans ma chambre
J’veux que ce rap en vienne à percer
Un mouton perdu dans la jungle
Mais à force mec
J’connais mieux le terrain que le berger