Rohff - Mère seule paroles de (lyrics)

Amour de jeunesse, cœur criblé d'balle
Une mère de famille seule, ça fait mal
Un enfant grandi comme un animal
La rue, c'est la mort ou le tribunal
Ça fait mal, ça fait mal

Une mère de famille seule, ça fait mal
Ça fait mal, ça fait mal
Un enfant grandi comme un animal

Amour de jeunesse, cœur, criblé d'balle
Un gosse va devoir grandir devant une pierre tombale
Guerre d'héritage, le cœur d'une grand-mère s'emballe
Inconsolable, endettée, les comptes pas solvables
Des bouches à nourrir éduquées dans la zone
Entre une descente de keufs, une rafale au taxi-phone
Sous fonds de trafic de stups, clans qui recrutent
Terrain à récup', enfarinés, ça tire devant les daronnes

Hommage à ces veuves meurtries jusqu'aux hormones
Qui n'abandonnent pas leurs gosses, jamais elles maronnent


Tellement plus fortes que l'ivrogne qui la cogne
Même quand elle prend plus soin d'elles
Son sourire est une aumône

Amour de jeunesse, cœur criblé d'balle
Une mère de famille seule, ça fait mal
Un enfant grandi comme un animal
La rue, c'est la mort ou le tribunal
Ça fait mal, ça fait mal
Une mère de famille seule, ça fait mal
Ça fait mal, ça fait mal
Un enfant grandi comme un animal

Elle se cache pour pleurer, elle souffre
Visage marqué d'insomnie
Dans sa chambre, elle étouffe, elle veut plus refaire sa vie
Ni tomber dans l'gouffre, aucun ami de son mari
Ne l'aidera à sortir du gouffre, elle trace tout droit
Quand il passe en RS3, menacée de perdre son RSA
Relancée par Pôle Emploi, elle reste là
Sous dépression, perfusion à l'hôpital
Elle préfère rester digne, valeureuse que faire du sale
Larguer les petits chez leur mamie
À moitié nue dans les boîtes de nuit
Tapiner à l'heure du sbah, déshonorer sa famille
Sa vie est un choix que ne font pas les filles de joie

Comme celles qui préservent leur vie
Des pointeurs bourgeois

Hommage à ces veuves meurtries jusqu'aux hormones
Qui n'abandonnent pas leurs gosses
Jamais elles maronnent
Tellement plus fortes que l'ivrogne qui la cogne
Même quand elle prend plus soin d'elles
Son sourire est une aumône

Amour de jeunesse, cœur criblé d'balle
Une mère de famille seule, ça fait mal
Un enfant grandi comme un animal
La rue, c'est la mort ou le tribunal
Ça fait mal, ça fait mal
Une mère de famille seule, ça fait mal
Ça fait mal, ça fait mal

Un enfant grandi comme un animal

Le sommeil est froid et les larmes sont glacées
Elle se revoit dans ses bras tous les deux enlacés
Plus de saisons, plus d'avenir, elle est bloquée dans l'passé
Qu'est-ce qu'elle est souvenir qu'elle ne cesse de ressasser
Le sommeil est froid et larmes sont glacées
Elle se revoit dans ses bras tous les deux enlacés
Plus de saisons, plus d'avenir, elle est bloquée dans l'passé
Qu'est-ce qu'elle est souvenir qu'elle ne cesse de ressasser

Amour de jeunesse
Cœur criblé d'balle

Une mère de famille seule, ça fait mal
Un enfant grandi comme un animal
La rue, c'est la mort ou le tribunal
Ça fait mal, ça fait mal
Une mère de famille seule, ça fait mal
Ça fait mal, ça fait mal
Un enfant grandi comme un animal