Soklak - Politricard paroles de (lyrics)
[Soklak - Politricard paroles de lyrics]
Discours politiquement correct
Quand ils passent aux actes
Tes libertés s’éjectent
Le marteau du juge tombe mais
C’est des mômes qu’on condamne
Alors qu'à cette heure-ci Jacquot et sa
Blonde devraient être en cabane
(ou en cavale)
Une fois à l’Elysée leurs belles
Promesses se font la malle
Comme la virginité d’une fille de
Ministre un soir de bal
Réceptions fastueuses et garden parties
Y a foule au buffet
Les portées de gorets sont de sortie
Ils éradiquent la misère en
Tenant leurs paupières closes
Tandis que le bras de la
Justice s’ankylose devant leurs biz
Institutions pourries à la base
C’est nous que l'État baise
On y égare des cases tandis qu’eux
Fument leurs barreaux de chaise
Y a de plus en plus de
Peuple devant les Restos du Coeur
Putain quelle triste époque de
Laquelle j’suis chroniqueur
La France: un pays libre où fisc
Proc' et flics sont les macs
Et tout ce beau monde réuni t’entube un max
Croyant résoudre leurs problèmes en
Augmentant les incarcérations
A l’aide d’un État policier
Qui méprise nos générations
Ils bâtissent des prisons
Recrutent des matons
Et à la moindre protestation
T’enferment pour rébellion
Tous impliqués de haut en bas
Pas de transparence des comptes en Suisse
Jouissant de la clémence de la
Justice de père en fils
Pense à leur dire de préférer
La profondeur du silence
A la superficialité de
Leur jactance dégueulasse
Des palabres anesthésiantes en guise
De poudre aux yeux
Jouant les bons samaritains car c’est
Nous la poule aux œufs
D’or (dors) et ne te réveille surtout pas, c’est ce qu’ils veulent
Volubile car je dresse un constat
De foutage de gueule
D’un côté une élite qui s’en
Fout plein la cantine
De l’autre le peuple cantonné à
Se coltiner les miettes
S’alcoolisant la tête
Cotisant pour des retraites anorexiques
Notion de révolte qu’on avorte car
Big Brother nous guette
Les murs ont des oreilles et
Les plafonds des caméras
Y’a des flics par centaines
Qui augmentent la paranoïa
Y a trop d’interdictions dans not' panorama
Donc j’crie "Viva Revolución!" en stéréorama
Succession de gouvernements qui magouillent
Tous en falsch
Les poches pleines de fraîche au cas
Où un juge se fâche
Au resto ça s’esclaffe comme une
Équipée d’bidasses en perm'
Et les ardoises tirées par la tignasse
La populace les paye
On reste esclaves de leurs
Changements de direction
Ainsi que d’un patron à qui
Tu chines une augmentation
Tout ça pour acheter un écran Trinitron
Et s’farcir en boucle à la
Télé des tripotées de cons
J’aime pas les dictateurs et autres
Illuminés de mon derche
Quand je les entends parler
Je me dis qu’ils tendent des perches
A Mister de la Tourette qui sommeille en moi
Et j’insulte mon téléviseur à chaque
Fois que je les vois
On n’fait pas la fête le
Soir du résultat des votes
C’est juste un proxénète au
Contrôle du ruban d’asphalte
Sur lequel on marche
Comblant leurs déficit's à la
Sueur de nos tronches
Turbiner à la race pour
Finir entre quatre planches
Paye-moi au black j’veux pas cotiser
Pour l’salaire d’un flic
Qui s’applique à donner à son
Taf une tournure politique
Qui va suspecter mon pote parce qu’il a
Le teint un peu trop mat
Et appliquer à la lettre les
Consignes de ces bomboclats