Tandem - Mémoire d'un jeune con paroles de (lyrics)
[Tandem - Mémoire d'un jeune con paroles de lyrics]
Nos frères s'entredéchirent sous
L'œil du Créateur dans mon ghetto
Rares sont les hommes à l'abri
D'un coup du sort dans mon ghetto
Les larmes pleuvent au fond des cœurs
Trop de dégoût colmate les
Fissures de ma peine dans mon ghetto
Parfois dans la plus obscure de mes pensées
J'éponge la douleur des Croisades
Je pleure un frère qu'adieu m'a
Pris, prisonniers des flammes
Je prône la discorde
Enfant d'une terre détruite dans la rage
Les fait's s'aggravent et je n'compte plus
Les corps des frères qu'on dissimule
Mes associés s'associent au démon
Mec j'en ai marre de courir
D'être pris pour cible par l'oppresseur
Et c'est moi qu'on prend pour l'dément
J'aimerais qu'on grave mes mémoires dans la
Brique avant qu'le glas ne résonne
Avant qu'ma tête de nègre ne les gêne
Ma peine d'soldat s'résume
Le rap qui m'a pénétré l'échine
À croire qu'les fléaux qui
Frappèrent la Chine n'était
Qu'une suite dans la douleur des chaînes
Mon cœur à leurs yeux n'est
Qu'un abri de misère
En vain j'lève le majeur
Écris à tort qu'ma vie n'est que misère
Moi j'fuck les juges et
Tous ces agents corrompus
Ceux qui s'octroient sur ta personne de
T'arracher ton plus bel âge
Seul mon cœur me dirige
Mémoires d'un insoumis
Les hommes d'État au nez du peuple somnolent
Et moi j'flirte dans mon insomnie
Le dégoût monte
La peine s'inspire par les narines
Qui nous donne un jeune dans la merde
Les sinus blanchis sans ses neurones
Frère, trop d'pères accablés
Trop d'fils à câbler chaque jour
Je lutte pour que les
Miens s'mettent à l'abri
Dans l'ensemble de mes nuit's
Les étoiles perdent leurs éclats
À quoi ça aurait-il servi qu'on te cloue
Si tu te devais d'éliminer mon clan?
J'ai encore en travers de la
Gorge cet arrière-goût de merde
Marre de voir tous ces gens fuir
Des visages en mal suite à un regard maussade
Qu'ils votent l'apartheid
Qu'ils nous rendent tous les
Butins substitués par
La force sur la terre d'Afrique
L'argent appelle la mort, mec
Si soumettre serait la porte qui aurait
Pu me faire connaître l'amour
Mon âme vogue depuis ces débris passionnels
Mémoire d'un jeune con
Sache que tout n'va pas si mal
J'aimerais connaitre la formule pour
Garder la forme
Ne plus pioncer entre le marteau et l'enclume
Les femmes ne m'aiment plus
Pour c'que j'étais
Aujourd'hui c'qui les intéresse
C'est ma boule Z et la paire
De Nike que j'ai aux pieds
Dans les décombres du désespoir mes hommes
Et moi on zone trop
Les débats tenus pourraient être
Samplés en intro
Les nuit's deviennent des journées
Et chaque jour c'est ma vie qui s'écourte
Devrais-je quitter ce monde sans
Avoir conquis ma quête?
Afin qu'ma peine se paie au centuple
Bien qu'mon père s'en tape
Si j'avais su, j'aurais affronté, senti
Dans mon ghetto
Nos frères s'entredéchirent sous
L'œil du Créateur dans mon ghetto
Rares sont les hommes à l'abri
D'un coup du sort dans mon ghetto
Les larmes pleuvent au fond des cœurs
Trop de dégoût colmate les
Fissures de ma peine dans mon ghetto
Le cœur noué par mes sanglots
Je serre les poings
Encore un jeune en mal de vivre
Ivre de larmes
Tire au calibre sur les langues
De putes comme à Palerme
La morale, je laisse ça pour les fables
Car dans la vie les mecs tapent
Sur la gueule des faibles
Sacrilège, les jeunes dièzent avec
Le diable se piègent
Eux-même sans jamais savoir que
Dieu seul juge à mes heures difficiles
J'étais seul dans ma folie
À défier l'adversaire
Dans cette vie tout est merdique
En prison c'est vrai nos mères pleurent trop
Les mecs se méprennent, fument du Doliprane
Et ça te surprend?
Laisser l'herbe fleurir, la rose pousser
Que j'esquisse un sourire
Que l'espèce humaine subsiste
Le cœur atteint, j'ai peur de succomber
Crever dans mes soucis
Et puis merde j'ai peur comme tout le monde
Mémoires d'un jeune con, le cul sur la butte
Que des couilles autour d'un joint qui
Papotent sur des biz' illicites
Histoires de dingue
De mecs qui tombent à Fleury
Trop de tombes à fleurir pour des
Proches qui pleurent un défunt
Adolescence de feu sur un baril d'essence
Si la vie est un flingue j'ai vécu
Avec six balles dans le barillet
Ma fouf pleure, ma gosse est naïve
21 ans et je n'ai rien
De positif qui m'arrive
Négro, quand j'étais jeune on
Avait tous le sourire
Tous en bas du bloc, mec
On vivait juste pour rire
J'essaye de jouir de la vie
Me réjouir de la joie
Mais l'œil rouge vif de colère
Moi je nique la bande à Belzébuth
Ces belles gazelles en rut
Ces pouliches alléchantes
Qui sont la chute de mecs vendeurs de shit
Pardon si ma rime te choque
Les chômeurs, dans un réveil maritime
Ne brassent rien, rêvassent trop
Nous baratinent pour des prunes
Regarde les frasques que le fric fonde
Tous ces risques avant que
Les briques tombent
Les condés nous saoulent, laissez nous seuls
Là où les thunes sales circulent
Car pour moi c'est déjà dur
À voir Anelka, les gosses dans les squares
Vivent dans l'espoir de réussir dans le sport
On espère, n'est-ce pas
Que vous savez qu'un coursier risque sa vie
Quand il roule sur son Vespa?
C'est ça ou l'ghetto, le chômage
Toucher le chômdu
Fermer sa gueule selon les sondages
Jeunesse meurtrie, lit's superposés
Six à pioncer dans une pièce
C'est ça le ghetto français
Nouvel outsider tant d'choses à dire frère
Le ciment brûle sous l'astre solaire
Dans mon ghetto
Nos frères s'entredéchirent sous
L'œil du Créateur dans mon ghetto
Rares sont les hommes à l'abri
D'un coup du sort dans mon ghetto
Les larmes pleuvent au fond des cœurs
Trop de dégoût colmate les
Fissures de ma peine dans mon ghetto
Le cœur noué par mes sanglots
Je serre les poings