Veence Hanao - Ballade-moi paroles de (lyrics)

Tant que nous aimerons provoquer les larmes
Mais pas les voir couler, j’te dirai:
Ballade-moi bébé, ballade-moi ballade-moi

Ballade à petit pas, ballade-moi bébé
Propose-moi ces escales, bisous, bisous
Ces petit's mots
Tous ces sourires qui s’oublient
Sous prétexte qu’on s’essouffle
On est pas à bout d’l’esbroufe
J’veux plus attendre les secours
Que les Pamela triomphent
On pariait pas là-dessus
Aujourd’hui la pudeur, c’est la honte
L’amour est en jupe courte et
Tapine au mois d’août, t'as vu
Un faux brasier bradé par les
Poids lourds de la mode on s’y met
Bof mais on critique celles qui nous excitent
On ne sait plus trop qui écouter
On aime pas trop quand la mode s’exhibe


Les grands garçons s’expriment à la
Vue d’hauts talons et strings
Mais la trique dans le Levi’s plaira-t-elle
À ces meufs en pantalon sexy?
Blanche colombe
On aime le cul et plus trop l’innocence
Le QI, c’est pas mal mais on veut
Juste plus contrôler nos sens
Pardonnez l’offense
Non, j’ai pas voulu mon rang si j’suis qu’un
Homme et que j’ai perdu mon ange
Mes consorts me rassurent
Ça leur est déjà arrivé
On s’en sort par les cent pas
Ou par une saignée des poignets
Aux piètres plantasses qui
Jamais ne remplacent
Celle pour qui t’en pinces
Tu l’appelles tu t’fais mal, tu l’embrasses
Ballade-moi bébé, ballade-moi, ballade-moi
Ballade-moi bébé, ballade-moi, ballade-moi

Ballade à petit pas, ballade-moi bébé
Mais j’connais l’pays des promesses
M’emmène pas là bas
J’oriente la barre, p’t’être bien
Que c’est l’âge, oui j’avoue
Mais j’suis paumé entre Marc Dorcel
Et les romans d’l’amour
La peur du célibat nous frappe
C’est dans la culture
La même qui te mène croire que tu
Tues quand t’enchaînes les plans cul
Si j’écoute ma nature
J’dirais que si un beau matin
On apprécie l’réveil
Le temps des roses remplacera le baratin
T’as vu c’est si vite dit, d’ici
Là, j’dois zapper le trip villa
Piscine et femme idéal
Quoi qu'au fond d'moi j’en veux pas
Le conditionnement des familles coca cola
L’animal mâle rêve de coït avec des Micoli
Mais sa morale lui chuchotera à
L’aube qu’il a trop déconné
Craignant l’infidèle, il a signé pour la vie
Une femme pas mal
Un peu maligne et juste un peu coquine au lit
T’as peur de ces conneries
Les papillons commencent à prendre
Peur des schémas types génération libre
On apprend peu à faire nos vies
À assumer qu’on kiffe, séduire
Sourire puis se dire
J’aurais pu, j’aurais pu

Ballade à petit pas, ouais c’est ça bébé
Mais j’connais la chanson, parle
À mes soupçons, s’te plaît
Que vaut le dicton: profitons de
Ce qu’on a à vivre
Tant qu’on a des choses à s‘dire
Et l’envie d’s’arracher nos habit's
Bon, on apprécie tant ces moments du début
Ou bien c’est les secrets d’une
Bulle les yeux pétillants
Si c’pédé d’temps nous tue puis
Qu’on succombe à l’habitude
C’est qu’on aura plus qu’à s’quitter
Mais on l’aura vécu
C’est ce qui compte, enfin
C’est ce que tu m’as dis
J’y avais cru quelques secondes
Et j’étais trop naïf (Sifflements)
Faut que j’écoute c’que je rappe sinon c’est
L’coup d’pompe après l’faux coup d’foudre
Après faut beaucoup de courage
Pour tout recoudre
Et c’est pas tout d’faire des bouts d’chemin
S’il faut les rebrousser plus tard
Mais j’y crois de surcroîts
J’peux pas retrousser que des putas
Putain, plus qu’un jour avant de la voir
J’viens d’l’avoir en ligne j’vous raconte pas
L’effet qu’m’a fait sa voix la suite
J’sais pas mais j’vous la
Ferais savoir ou pas