Veence Hanao - Violence paroles de (lyrics)
[Veence Hanao - Violence paroles de lyrics]
Nan, si nan
Derrière les vitrines des
Mannequins sans tête
Des strings ficelle s'écoulent comme si rien
Ne s'était passé la veille
Mais là bas y avait la civière
Ici y avait la victime
Nous explique un guide touristique
Et à deux minutes y a le cimetière
Venez qu'on le visite
Il y a les tombeaux profanés
Avec des croix gammées
Ils côtoieraient la paix des pierres fleuries
Et les corps de l'armée
À l'amnistie, on va trinquer
Au vin chaud et au sang tiède
Parce que rien qu'entre innocents fiers
Pendant que les tombes déblatéraient
Leurs fait's divers
Ce soir je serre un peu plus fort ma meuf
Des angoisses plein la tête
Je fais des cauchemars, j'suis dans The Wire
Je récite dans mon sommeil
L'entièreté de la bio'
D'une hardeuse que je ne vois
De façon peu flatteuse
Et par tranche de moins d'un quart d'heure
Quoi? Ça te heurte?
Sapeur-pompier, tu voulais l'être aussi
Maintenant t'écoutes des pyromanes
En plastique
Dans ton baladeur et te crois subversif
T'entends tellement de conneries que
Tu rêves de flammes no futur devient No-life
On la sent latente, la danse d'la
Violence alors c'est ça, la violence
On l'attend, on la sent latente
La danse d'la
Violence
Donc, on en voit qui dressent la
Table à même les cadavres c'est d'un banal
Ils bouffent avant que d'autres
Rapaces s'en accaparent
Même la balistique serait perdue
Là les véhicules seraient béliers
Et au JT, les histoires de
Billets feraient briller les pupilles, ouais
Batte de baseball dans la caisse
Je passe à l'autre échelle
Celle du quotidien
De l'excès de stress qui te
Branche à des étincelles
Un petit prétexte ça part en
Scène à la fight club
Sauf que personne n'écrit "coupez!"
Là la pression t'appelle à l’œil
Chut, pas de bluff
Face au chalumeau, un couple de vieux
Ligotés dans une cave regrettent
Les coffres à domicile
La peur fut telle qu'on parle d'un fard
En témoignage et commérage
Les badauds gloussent face caméra
Et se poussent pour être dans le cadre
Pour un moment de gloire au Journal
Baltringues, y a deux corps underground
Que des gamins filment à l'iPhone sans
Avoir même la main qui tremble
Plus rien les choque
Genre ils entendent tellement d'histoires
No future devient No-life
On la sent latente la danse d'la
Violence alors c'est ça la violence
Violence
Nan, si