Veence Hanao - Dictaphone II – 4h, Saint-Idesbald paroles de (lyrics)
[Veence Hanao - Dictaphone II – 4h, Saint-Idesbald paroles de lyrics]
À l’abri du vent du nord, saint-Idesbald
Ça l’fait pas c’truc
Ce texte est né dans un salon
Ce texte est né dans un salon
Ce texte est né dans un salon
À l’abri du vent glacial
Moi seul et ma personne
J’flashe pas avec personne
J’me rends compte que certains m’manquent
Mais que bizarrement les moments
Don't on s’remémore
Sont souvent des phases où on était mort
Les soirées sobres se font rares
L’état hilare est souvent bien moins naturel
Qu’annonciateur d’un mauvais bad trip
C’est dur de s’en défaire mais
Mes potes sont-ils mes potes?
Car on se conforte entre des feux
Nan, t’es fou et là
Mes convictions se réveillent
On enterra vite
Qu’on vit d’sons et de faux semblants
Les pacsons ne sont que des rêves
On roule vite, c’est grave, ça s’allume
Ça coule
On roupille, on flashe, on gaspille
On foire et on trouvera ça cool
On a rien des anciens hippies si
On s’épuise à ce rythme
C’est qu’on est bien plus
Nihiliste que militant, laisse-moi le dire
À qui voudra le saisir
C’est si bon de se rouler un buzz
De regarder le monde et de le vomir
Vaut mieux l’dire
L’apathie c’est confortable
La pâteuse désagréable et les yeux plissés
Ça dépend
La beuh était sociable, elle devenue mutisme
Elle coupe les jambes à qui n’a pas
La force de rester en sprint
On dit ça, l’cône en bouche, tu vois
On dit ça, l’cône en bouche, tu vois
Vas-y, ouais bon, l’envers du décor
Vas-y roule un jokoko coco
Comment qu’on dit déjà?
Un cône comique, un fond d’tiroir
Une site comique connard
Un cyclone thermique ovale
Un flash trois barres
Sans rien dire de bien terrible
J’suis dans l’espace quatre
Bon sérieux, on kiffe les séries à la con
Les soirées Playstation
Et n’interrompt la cession que pour
Amorcer une autre bombe
Douillet, j’voulais tout sauf l’apologie
Le piège de se mettre en condition
Pour une chanson que je voulais jolie, merde
C’est de la belle merde, on cultive
On déteste on kiffe tant son inconsistance
Son inconsistance
Là tu laisses passer le temps, tu reprends
Pousse le souffle et je pose
Mes gousses et me repose pose un couplet
Me retrousse les manches pour rouler un
Doublé de houblon, tout compte fait
Tu doutes plus de Morphée
Le sommeil même debout c’est mieux
Non ça c’est parce que t’es mort, frère
Dans un nuage de fumée
Nos carcasses se confondent
Et d’bon ton s’fond donc les
Bombes qui plombent nos bronches
Nous sommes cons, certes, crois le si tu veux
Je le concède c’est moche
J’ferais pas de concerts sans cette beuh
Merde, merde, insulte pas mes dieux
Quoi? T’es fou
Nan? Ça reste de la merde à mes yeux
En fait, j’vois tout trouble
Non en fait je doute mon double et moi
On t’coupe un cigare en XXX
J’ricane déjà des bouts d’gousses
XXX bout d’shit d’y’a 15 piges
Bullshit, imagine le coup d’blues de
Qui fumait notre argile
Nos petit's menus traffic et nos
Plus-values de petites frappes
Nous ont valu les pires flash
Et le mépris des adultes
Aujourd’hui, c’est fini
Non je fume encore plus j’abuse pas
La plupart sans son duj s’endort plus
Le chômage s’il y passe
C’est que la verdure t’a perdu scuse ‘man
J’me rend compte que ça
Nous tue tout doucement
Et ce putain de XXX, tu bouges pas
J’suis sur le XXX pris
Il ne me restera Que des cernes
Quand le shit m’aura tout pris
Et j’veillerai à l’oubli
Ou j’me noie de mon tourbis oui j’avoue
J’extrapole extra fort mais sans déc
J’ouvre la porte à mon sort
Pour un sport qui m’enterre
De la drogue, de l’alcool
Je n’attends plus trop la fête
Mais l’inverse, le retrait XXX de ma verge
Et merde, j’ai tout dit à l’envers, à l’enfer
Trop d’effets, ça rend terne on s’emmerde
On fait des rimes à deux balles deux
Plan cul, plan beuh, on kiffe les deux
Bah tant mieux
À quoi ça ressemble ça? Ça pue la cigogne
J’nie la XXX à Sidone
Puis des crises d’acétone
Mon esprit, mon stylo s’illumine
C’est le synonyme de pitance
Ça fait déf frappante
Déf frappante, déf frappante
4 heures tapante
Ça fait déf frappante, 4 heures tapante
J’amorce la descente mais en retape un
Vite avant la vraie fin une, dix
Interminable, la phase finale
Tu déclares forfait même sans
Victoire à la clef à la craie
T’es presque entouré du cadavre de tes consos
Ton XXX obstacle sommier, phase basique
Mode primitif, tu te fraies un chemin
T’as zappé la lumière, t’as
Oublié de te changer, merde
Vingt minutes plus tard, ton œil s’entrouvre
Tu t’saisis presque tu ne sursautes plus
Est-ce que tu te relèves? Nan tu te remets
Ça revient plus à ça
Et j’veillerais à l’oubli