Wojtek, Haya One - Sur la vie d'ma mère paroles de (lyrics)

Putain, encore une tape qui commence mal
Mais dans l’fond je m’en fous
De c’que t’en penses man
T’façon, j’sais même pas à
Qui j’adresse ces mots
Que j’ai dû apprivoiser comme
On dresse des fauves
Là il faudrait que je redresse mes torts
Mais je confonds encore être dur et être fort
J’m’enfonce ouais, ça va vite mais
J’crois que ça passe tant que
La basse est rythmée
J’mérite mieux, d’après ma maîtresse
L’amour ouvre les portes de l’allégresse
Mais y'a l’argent, le sexe, la drogue
Moi, je vends pas mon âme
Car j’excelle en troc
Le truc qu'est pratique
Pour se déresponsabiliser
Conserver son éthique
La balance va se stabiliser
Mais très souvent la vérité est
Ne peut pas se résumer sur
YouTube ou sur Dailymotion

Et sur la vie d’ma mère
J’suis là comme un con
J’voudrais être sincère, une fois pour de bon
Mais comme y’a trop de barrières
Bah j'préfère hausser l'ton
Faire la guerre et dur comme le béton
J’suis pas visionnaire, je n’ai aucun don
Il faut frapper l’fer pour être forgeron
Moi j’garde mes pieds sur terre
Car au premier faux bon
J’sais c’que les faux-frères me feront

J'ai pas choisis la plume, enfin du moins
Je crois écrire c’est le mektoub et
Mon chemin de croix
Tu vois où ça me mène, en pleine lumière
J’suis ébloui
J’connaissais que l’ombre de ma tanière
Là comme la pression
J’suis en train de té-mon
Il y a de quoi dépoussiérer
Mon putain de prénom
Comme on dit, c’est un point de non-retour
Divine comédie et en vain y’a tout mon amour
J'suis pas prisonnier mais bon
J’suis un peu pris au piège
Ce présent empoisonné n’est pas un privilège
Chaque jour, chaque page
Je prie que dieu m'protège
De l’ironie du sort et des mauvais sortilèges
Virtuel, mais trop vite cruel
Internet et moi, ça va être conflictuel
Mais fuck, j’y suis, j’y reste
Et selon la loi du aléa, jacta est

Et sur la vie d’ma mère
J’suis là comme un con
J’voudrais être sincère, une fois pour de bon
Mais comme y’a trop de barrières
Bah j'préfère hausser l'ton
Faire la guerre et dur comme le béton
J’suis pas visionnaire, je n’ai aucun don
Il faut frapper l’fer pour être forgeron
Moi j’garde mes pieds sur terre
Car au premier faux bon
J’sais c’que les faux-frères me feront
Alors nique sa mère