Fayçal - 35mm paroles de (lyrics)
[Fayçal - 35mm paroles de lyrics]
Donné perdant sur toute la ligne
Fier et digne né pour
Faire mentir des insignes
Un peu de liqueur de ie-v
Ivre c’est déjà l’heure d’la notre
Cocktail d’amis
Viens rien qu’on trinque à la notre
Aux tiens, aux miens, aux mains
Tendues, pas pleines de vices
Celles sur le cœur
Quand demain s'annonçait moqueur entre
Haines et sévices rendus
Aux langues pendues, que sont-elles devenues?
A ceux perdus, parti j’en suis jamais revenu
Mais détendu avant que l’orchestre ne coule
Que tous nos malentendus se
Défenestrent à la cool
Une cigarette entre deux dents
Entre deux feux la vie consume
Une somme de choix qui s’assume
Quand elle te rentre dedans
Posé dès la perm
Des premières rimes aux milliers de vues
Entre faux alliés et bévues
Laisse causer puis la ferme
Passe tout en revu comme R9
À la gorge le temps tacle
Mais tant que ça roule pour le reuf'
M’en balance des obstacles
Silence ça tourne
En rond comme ce foutu globe
J’aime quand le vent se retourne
La violence quand ça snob
Tuer dans l’œuf, des amitiés sans suite
Poto quoi d’neuf? Que des moitiés d’dix huit
Avec deux pulls on fait des buts
En pleine santé
On traîne, innocent t’es loin du champ'
Des bulles et des putes
On campe au parc, des disputes pour que dalle
On tape des barres et la balle
On frappe dans des murs à la marque
Et j’rappe, nan, murmure quand tout s’éteint
J’veux faire bien pas m’faire un
Nom quand le mal m’atteint
Entre paraffine et shit quand la
Peine n’avait pas de remise
Mais que des clean sheets
Personne nous l’aura mise
Un peu froissé, la chemise à l’endroit
J’ai avancé, foncé
Tracé là dans des murs tout droit
Des petit's matins, des grands
Soirs, t’allégeais la chute, hein?
Tout était noir t’arrivais comme
Si il neigeait putain
Prends ça comme tu veux les belles
Années c’est celles qui restent
J’apprends que tout n’est que test
Qu’hier sera pluvieux
Que les saisons se confondent
Que chaque faute se paiera
Que chaque hôte se verra
Qu’on habitera dans c’que l’on fonde
De ma fenêtre, l’auréole a cramé
Un poids sur l’épaule à ramer
Chercher raison dans des peut-être
Dans l’igloo au fond d’un puit's
D’une alvéole
Distant mais y a que sur un appui
Que j’ai vu enfler ma malléole
Je m’en fiche, tue le
Temps sans les douilles
Pas d’une main d’maître
Mais j’porte mes couilles depuis les
Équerres aux cinq mètres
Des grand écarts, BEP d’élec’, fac de lettres
Entre les bacs et l’fond du
Est-ce que j’dois peu bellek aux traîtres?
"Reste toi" m’a dit la mif’
Que des riens sépare
Plus de kiff que de bif’, à poil on vient
À poil on part
Ça bosse tout par, à domicile, à l’extérieur
Cause peu, tout à l’intérieur
Pose des missiles dans des remparts
Bagage de doutes
Plus de bouquin ni d’cartable
Mais rien de tout ça n’est rachetable
Ces bouts de route quoi qu’il en coûte
Tout se floute
L’hiver arrive inexorable et dark
Mais sa tient le coup la rive
Les miens honorable comme une Stark
Mémorable, quelques grammes au Saloon
Quelques grammes dans la doudoune quand
Les vents furent défavorables
Du fiel, des palabres
Des rancunes un peu tenaces
Des blases sur un arbre
Le ciel et la lune qui menacent
Des pions, des rois, des songes
Des gars sûrs des faux qui jubilent
Passer l’éponge sur des blessures indélébiles
Espion, esthète
De long en large du périmètre
Du plomb, des images plein la tête
35 millimètres