Fayçal - In Articulo Mortis paroles de (lyrics)
[Fayçal - In Articulo Mortis paroles de lyrics]
The thirsting flowers
L’œil sous un ciel de fer
Dans une lueur d’Avril
Son deuil me rend viril et que
Mon fiel meurt en Enfer
A l’ombre d’un cyprès
Sous le regard des corneilles
Hagard et de vermeille
Dans le nombre j’étais si près
Des mea culpa, quelques crachats de vipère
Moi dans l’émoi je ne coule
Pas et son rachat j'espère
Devant le calme des graviers
Certains vitupèrent
Hautain, lui si vous saviez mais
Que son âme le récupère
Entre le marbre et leurs bottines
Un léger vent croasse
Les arbres tels des paroisses
Sont enneigés de nicotine
A l’écart, j’assistais aux funérailles
Je pistais les traîtres qui braillent
Il était midi et quart
A 10 mètres, l’entourage, ces camarades
Une belle murette la tête froide
Il y a belle lurette qu’ils gardent courage
Dans l’assistance peu bavarde
Des chemises noirs ébènes
Des déboires, des remises de peine
Je prends distance et regarde
Le craquement des pas
Des quelques retardataires
C’est uniquement à son trépas que
Je vis leur vrai caractère
Leurs claquements de doigt, rudes
Mal évalués
Quand des attitudes saluaient leur manquement
Comme il se doit
Au nom du Seigneur, trois poignées de sable
Que son futur soit meilleur
Éloigné du Diable
Des prières, des alouettes
Peu de nuages mais des rayons
Moi en marge je suis un crayon
Dernière lumière d’une silhouette
Le soleil au zénith, j'étais son double
Témoin du doute et de ces troubles
Une goutte d’eau bénite
Très loin des fourbes, de l’oseille
On a poursuivi nos richesses
On a mis toutes vos courbes HS
Suivi avec soin des conseils
Le soleil au zénith, j'étais son double
Témoin du doute et de ces troubles
Une goutte d’eau bénite
Car c’est ce gamin espiègle
Un cycle que je commémore sous ma main
C’est son quart de siècle à
L’article de la mort
Dans la primeur d’une saison
Qu’ils reviennent bien de l’enterrement
Combien se souviennent entièrement de lui
Rimeur de raison?
Etant alter ego, j’ai vu un temps à la vierge
Peu de cierges mais tant de
Mégots attisaient sa gamberge
On a vu sur la falaise
Émerger l’étoile du berger
Traumatisé par un malaise quand
Elle nous hébergeait
Sous le voile de l’adolescent ferme et irrité
Parfois l’obscurité renferme un
Cœur fluorescent des allées marines au QG
On discutait d'empire
Percutait peu sur le sujet
Dans les narines que des soupirs
Persécuté dans cet univers ambigu
Tant de faux plans à réfuter comme
Autant de verre de ciguë
On affûtait très tôt la
Plume sous l'échauguette
Entre le marteau et l’enclume
Souvent l’étau nous guette
Et il me disait constamment que les siens
Les vrais sont ceux qui l’ont vu se
Livrer bien avant son testament
Timoré, faussement prétentieux, ce printemps
Me remémorait nos 20 ans
Nos vrilles et nos contentieux
Pour des broutilles on s’embrouillait
Place de la Halle mais parmi les as de la
Balle, sur nos quilles, on se débrouillait
Des reproches ont crépité sur ses brindilles
Sa famille
Ses proches ont fait palpiter sa cédille
A l’heure où les valeurs succombent
Dans ces décombres suis-je fauteur?
Sous une chaleur de catacombes
Je suis l’ombre de mon auteur