Fayçal - L'introversion paroles de (lyrics)
[Fayçal - L'introversion paroles de lyrics]
Le lui ont été solidaires en effet
Inhibé par nature on m’a dit immature
Mais dans les fait's
C’est l’émotion et les mots qui saturent
Ma vie a des ratures
Enrayé puis rayé par l’échec d’une relation
Mais j’reste allié à la
Droiture sans délégation
Aliéné par la passion
J’évolue sans compassion
Envers mon armature, moi
Mes joies et mes lois
Donc les mois laissent en émoi
Toutes ces blessures non révolues
Rien n’est résolu
J’reste isolé dans la césure
Comme à ces heures où
L’affection demeure mon mausolée
Dans sa camisole la réflexion m’a désolé
J’ai vu l’amour comme une
Fiction malgré mes convictions
Au gré de ma diction
Je dévoile mes sentiments
J’enlève le voile intimement avant de
Voir la mort m’étreindre
Prendre les devants sans craindre
Le moindre remords
Frise l’inconcevable, car ma crise est stable
Établie et fiable dans l’âme
Elle est comme un mal recevable
Attitude anormale, grise et incomprise
Quand une brise de lassitude sur
Une braise de solitude
Attise la flamme de l’habitude si
Loin de la béatitude le faciès fermé
J’reste enfermé dans mes peines
Les yeux cernés
Gouverné par tant d’amour et de haine
La voix est une vertu quand
La vie nous pervertit
Donc pour elle je m’évertue
Car je reste introverti
Timide, vexé, acide et complexé
J’ai accès à l’homicide car
Trop lucide dans l’excès
Le front et l’œil humides
J’ai pas fait le deuil de l’affront
Mais nul n’est parfait car
Espoir et mépris s’annulent
Mes mots sont une victoire
Ma parole: un exutoire
Et face aux maux de mon esprit
C’est un art oratoire
Une part de mon histoire
Sans carapace ni rempart et d’autre part
Une impasse à l’humour de part en part
J’ai pas l’humeur glamour qui
Plaît à la plupart
Mais la stupeur de l’amour pour des
Plaies qui font plus peur
La distance est immense entre mon
Cœur et la confiance
Lorsque mon existence et vos
Regards se fiancent
Cette méfiance à mon égard
Purement une illusion
Non, sûrement une allusion aux
Lésions d’une liaison
À ces visions amères, ternes et sans couleur
Comme une colère éphémère qui
Consterne ma douleur pour l’heure
Le cœur encore empreint de cette époque
Demeure en plein dans l’équivoque
Quand j’évoque mon devenir au-delà du passé
C’est mes souvenirs que j’invoque
Lorsque dépassé par ma joie
La voix trépassait la parole me délaisse
L’insolence laisse acerbe
Le silence est une violence qui
Blesse plus que le verbe le faciès fermé
J’reste enfermé dans mes peines
Les yeux cernés
Gouvernés par tant d’amour et de haine
La voix est une vertu quand
La vie nous pervertit
Donc pour elle je m’évertue
Car je reste introverti