Fayçal - Lettres d'un héros paroles de (lyrics)
[Fayçal - Lettres d'un héros paroles de lyrics]
Plein gré ou par accident
Tel des miraculés qu’on
Embarquait pour l’Occident
Acculés dans nos rêves à plus de 45 degrés
Avec un horizon sans trêve
Entre joie et regret
La mer s’agitait au milieu du trajet
Et quand la raison cogitait
Elle saccageait nos oraisons
À milles lieues du danger
De la haine ou de la rancœur
Les sourires s’échangeaient comme du
Baume au cœur dans ce bunker entre fou rires
Et peur de mourir
Devançant la torpeur avec des
Nœuds à parcourir
Bref, l’espérance était notre fief
Avançant dans l’errance
L’Éternel était notre chef
Un lien maternel en pensant à votre image
Sempiternelle la ressassant bien
Tel un hommage
Le soleil se lève, il révèle les contours
D’un pays qui s’élève avec
Nos rêves aux alentours vitry le-François
Novembre 1974 chère famille
L’orage et la rage grondent
Derrière ma transparence
Des barrières se fondent
Du langage à l’apparence
Cloîtré dans ce foyer où l’air
Et l’éther se confondent
Où les prolétaires se morfondent
Outrés d’être dévoyés le regret m’alimente
Agrémenté de bruit's divers
Et de thé à la menthe
C’était l’été les nuit's d’hiver
Ici l’ennui et les soucis forment mon univers
L’eldorado se déforme, tout est pervers
C’est l’envers du rideau
Un nouvel enfer sous les cieux
La méduse et son radeau se
Renouvèlent sous mes yeux
Naufrage identitaire et mes lignes
En sont le reflet le courage m’a gonflé mais
La guigne se réitère
J’enterre mes promesses, mes bonheurs
Mes souhait's en solitaire
Là où l’ivresse et mon
Honneur se sont échoués
Loin de vos visages et de
La poussière des sentiers
J’ai ce présage: ma terre
Nourricière est en chantier
Une trentaine d’années plus tard
Chère famille les typhons se dissimulent
Trahis par des éclaircies
Et ce pays je remercie
Loin de ceux qui font des émules
Des envies s’ouvrent et
Des plaisirs ressuscitent
Ma vie je redécouvre, mon désir, ma réussite
Abreuvé de compassion et de simplicité
Je rêvais de passion, d’humour, de complicité
Et l’amour m’a foudroyé, j’ai décelé ma reine
Lorsque je me croyais esseulé
Dans cette arène
Les semaines se suivent, je me dépense
Me dévoue
Me démène quoi qu’il arrive: je pense à vous
La valeur du travail et
La bravoure m’ont aiguillé
Pour qu’on savoure nos retrouvailles dans
La chaleur de juillet pour terminer
Entre mes souvenirs et l'avenir
Toujours déterminé quoi qu’il puisse advenir
J’ai forgé mon édifice
La jalousie rend glacial
À ce jour j’ai deux fils: Faouzi et Fayçal