Fayçal - Mélodie d'un jour de Juin paroles de (lyrics)

[Fayçal - Mélodie d'un jour de Juin paroles de lyrics]

Fenêtre ouverte, une Philip entre les lèvres
J’observe les pas mûres
Les vertes et leurs clips qui vendent du rêve
Vient l’heure de m’agiter
Lundi début d’après-midi
Pardi que je zappe leur JT
J’ai bien trop vu leur comédie
Et j’amorce un sourire jaune
Comme ce grand soleil
Toute cette faune sent l’oseille
Cherche la force de ne pas pourrir
Le téléphone sous silencieux
À louper toutes les perches a douter
Me faire des faux prêches et des
Peurs bleues comme sont les cieux
Deux-trois scoots au kiosque
Trajet circulaire
Même sous ce temps caniculaire nous on
Tapait des foots au Bosc
Prends congé de cette époque
Dans un léger rictus
Nombreux se sont rangés d’un bloc
Il a neigé sur des cactus enfin bref
Il est trois heures place de la raquette
Les petit's toiseurs font les chefs
En quête de belles conquêtes
Croise Ren, on trace au Petit port
S’installe deux demi-fraises
Sous le sun, parle de rap, de sport
De cette petite frappe de Suárez
Environ cinq heures, je file au parc
Claque le son dans l’écouteur
C’est à un fil que tient ma barque
Les élèves ont des sacs de marque
Le bac à l’horizon
Rêvent de la fac pour guérison
Moi j’observe celui de Lamarque
Et les marmots au tourniquet
Encore sourd immature
Mot pour mot dans le futur
Tour à tour les voient tout niquer
Regard triste ou fataliste? Non
Nourri au réel
Je traîne ma part d’idéaliste quand
Je souris à leurs prunelles
C’est la mélodie d’un jour de Juin
Entre les on dit et les bonjours de loin
Des mecs maudit's
Au bec des mêmes toujours un joint
C’est rien que pour les miens
Ce petit coin de paradis
Non sa parodie tout du moins

En soi rien de super
Le manque de points sur les mis-per
Les coups d’poing
Les langues de vipères entre les
Miens ce sont du-per
Lance des parpaings dans du ciment quand
Leur sang a le démon
Moi je vois rue Saint-Simon
Le silence en licenciement
Sérieux le décor m’émerveille
Sors mon larfeuille pour des clopes
Les vieux encore plein de la veille me
Toise d’un œil comme des cyclopes
En partant, m’arrête vite à la canneteuse
Siffle un Fanta rien d’épatant
Une cigarette un peu laiteuse
Croise Pat’ et sa petite
Parle de taf entre deux lattes
Du peu de faf, de la salât
Du beau temps comme d’une hépatite
Des gosses, des malus
Des fausses valeurs qu’on vend par tonnes
La chaleur cartonne, on se salue
Se dit "à plus" je trace rue Abbé Bellemer
En moi une pensée gronde
C’est nique sa race la Gironde
À sa place j’aimerais une belle mer
Au fond j’en ricane
On tourne tous en rond comme l’horloge
Quoi qu’ils diront, blâme ou éloge
Le mal est profond dans nos crânes
Au cadran, c’est vingt heures
Direction le gymnase
Une correction pour les plus nases comme
Pour les plus grands feinteurs
En me replaçant j’en rigole
L’été c’est un brasier
Même sans remplaçant ni goal
Nous on était pas rassasié
Ici demain c’est comme ailleurs
Loin de la maîtrise un mélange d’ennemi
De traîtrise comme d’humains
Parmi les meilleurs
Vient m’éloigner d’un ange déchu moi
Toujours vivant
Mal soigné mais reviens pêchu pour les
Miens les beaux jours suivants

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