Zesau, Dr Bériz - Tous Les Jours Dehors paroles de (lyrics)

Docteur Bériz

[Zesau, Dr Bériz - Tous Les Jours Dehors paroles de lyrics]

Tu traînes la rue depuis d’temps
Est-c’que tu entends?
Un jour elle va t’laisser en plan
Tu mises sur des amis la famille soi-disant
Mais chaque soir c’est tes parents
Qui prient pour qu’tu sois vivant
Avant, t’avais l’air sage
Comme une image, un dessin
Maintenant c’est l’air sale
T’as mis dehors ton destin
Combien d’tes proches sont déçus
En regardant ton déclin?
Voyant comment tu déglingues
On parle de toi comme un défunt
Avant, qu’on te perçoive comme une défaite
Ici la rue te perçoit
T’aides celui qu’on déteste
Donc sois précis dans tes choix
Personne ne doit pleurer l’soir
Tâche d’écouter cette voix
Qui t’dit "pense à rentrer chez toi"



J’traîne souvent là où personne
Ne dépose ses orteils
On est frères on n’a pas la même mère
Ni le même père
Pas les mêmes peines, on est pareils
J’me réveille, j’me lève, je sors
La daronne qui pète un câble, qui me dit
Qu’c’est la rue qui m’jette un sort
J’suis tous les jours dehors
J’suis tous les jours dehors
J’suis tous les jours dehors
J’suis tous les jours dehors

Tu traînes la rue depuis tant d’temps
Est-c’que tu entends?
Maintenant elle t’a laissé en plan
A miser sur des amis la famille soi-disant
Mais qui pour toi se fera du souci
Une fois aux arrivants?
Avant t’avais l’air sage comme une image
Elle est loin, maintenant c’est l’air sale
T’as mis en cage ton destin
Combien sont déçus, perdus sur ce chemin?
Dans une cellule guée-flin
Ici où l’espoir s’est éteint
C’est comme une histoire qui se répète
Isolé tu t’aperçois qu’il est impossible
Tu regrettes les années n’sont plus des mois
T’es pas l’seul à porter l’poids
Un peu comme si t’avais l’choix
Maintenant tu penses à rentrer chez toi

J’traîne souvent là où personne
Ne dépose ses orteils
On est frères on n’a pas la même mère
Ni le même père
Pas les mêmes peines, on est pareils
J’me réveille, j’me lève, je sors
La daronne qui pète un câble, qui me dit
Qu’c’est la rue qui m’jette un sort
J’suis tous les jours dehors
J’suis tous les jours dehors
J’suis tous les jours dehors
J’suis tous les jours dehors

Sortir après tant d’temps
Passé trente ans, tu veux une femme
Des enfants construire une vraie famille
C’qui n’était pas évident
Voir le sourire d'tes parents
Vaudrait toutes les sommes d’argent
Avant, t’avais cette rage
Avant t’étais malsain
Pouvoir tourner cette page
Un message dans un écrin
Tu sais qu’depuis le début
On affrontera rien de sain
Mélanger nos vécus
Quand c’est la crise on s’esquinte
On a compté moins d’victoires que de défaites
Parfois fous-rires, jours de fête
Jours noirs et prises de tête
Mais cette fois, faut réfléchir à deux fois
Avant d’passer l’pas
Tache d’écouter cette voix, cette fois

J’traîne souvent là où personne
Ne dépose ses orteils
On est frères on n’a pas la même mère
Ni le même père
Pas les mêmes peines, on est pareils
J’me réveille, j’me lève, je sors
La daronne qui pète un câble, qui me dit
Qu’c’est la rue qui m’jette un sort
J’suis tous les jours dehors
J’suis tous les jours dehors
J’suis tous les jours dehors
J’suis tous les jours dehors

Eh petit souvent tu m’déçois
Faudrait qu’tu penses à rentrer chez toi
Petit à petit on t’a vu t’éloigner
T’éloigner
On t’a vu t’éloigner, elle peut en témoigner
On t’a vu t’éloigner, elle peut en témoigner

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